Les premiers résultats de l’Atlas de la Biodiversité Communale de Samois montre que la commune a une vraie richesse, mais avec la seule intervention des biologistes ces résultats resteront limités.
Un ABC est avant tout un outil des sciences participatives.
Les biologistes étudient en détail quelques zones du territoire communal, mais pas tout le territoire. Rien ne permet de dire que le papillon ou l’oiseau que vous voyez régulièrement dans votre jardin est aussi présent dans ces zones. C’est pourquoi un ABC ne peut être complet qu’avec la participation des habitants. Ne vous dites pas je le vois souvent dans mon jardin donc tout le monde le voit. Au contraire faites nous connaitre ce que vous voyez.
Une autre nécessité est l’observation des espèces dites patrimoniales c’est à dire qui se reproduisent sur la commune. Il y a peut être chez vous des insectes qui s’accouplent ou qui pondent, des oiseaux qui nichent… N’hésitez pas à faire remonter toutes les observations.
La connaissance de la biodiversité communale permet avant tout de savoir ce qu’il faut protéger et comment. Cela passe beaucoup par la communication. Il faut faire connaitre notre patrimoine vivant à tous les habitants. Personne en peut prendre soin de ce qu’il en connait pas.
La connaissance s’acquiert par l’intérêt qu’on porte à un sujet à condition de savoir où trouver les informations. Pour cela Internet est un outil merveilleux mais SEME77 peut répondre à toutes vos questions et nous pouvons organiser des permanences d’identification si vous le souhaitez.
Il faut être conscient que tout ABC a ses limites. Ce sont celles du territoire communal. Or la faune se déplace… L’oiseau qui est ici ce matin sera peut être ailleurs l’après-midi. Cette évidence confirme l’intérêt de repérer les espèces dites patrimoniales. Elle montre aussi qu’il est nécessaire de travailler en réseau avec les communes voisines pour mieux comprendre ce qui se passe.
Samois est entre la Seine et la forêt. Ces deux milieux ont évidemment une grande influence sur la biodiversité présente. S’ils sont des frontières pour les limites communales, ils n’en sont pas pour le monde vivant. Les poissons nagent, les oiseaux volent, les mammifères courent … sans oublier les graines des plantes qui partent au gré du vent ou accroché à un pelage. Ouvrons les yeux où que nous soyons !