
Un atlas de la biodiversité communale a pour premier objectif de partager la découverte de la richesse d’un territoire. C’est donc une collecte de données en regardant simplement autour de soi avec un peu d’attention. Voir ce qu’on ne voit plus par habitude, sentir, toucher, aussi admirer toutes ces merveilles naturelles qui nous entourent.
La seconde étape est de connaitre. On met un nom sur un animal ou sur une plante, on cherche à en savoir un peu plus : comment vit l’animal, quel peut être l’usage de la plante…On s’aperçoit alors qu’il y a beaucoup de choses à découvrir juste dans son jardin, dans sa rue, au bord de la Seine… Un second objectif de l’ABC est de développer la curiosité pour tout ce qui vit dans notre environnement local.
Voir, apprendre, connaitre, c’est toujours utile et enrichissant mais il y a un autre but dans le troisième objectif de l’ABC : Protéger la richesse de notre biodiversité communale et, pourquoi pas, l’aider à s’enrichir encore. En effet, rien n’est stable, tous les évènements voulus ou subis ont un impact sur notre environnement. C’est pourquoi l’ABC ne doit pas être vu comme constat figé à un instant donné, il est aussi un outil de base pour analyser les évolutions sur le territoire communal.
Evidemment certains résultats devront être pris en considération par la municipalité (par exemple en matière d’urbanisme, de fleurissement et de gestion des espaces…), mais le succès ne sera acquis que si la majorité des habitants s’implique dans le projet et tient compte de ses enseignements.

La page Méthodologie explicite la procédure suivie par notre partenaire scientifique Seine et Marne Environnement (SEME). Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’un ABC se déroule selon deux moyens de collecte d’informations : des informations obtenues dans le cadre d’un protocole bien défini sur certaines espèces et des informations dites « opportunistes » collectées par tout le monde et concernant toutes les espèces rencontrées. Laisser notre partenaire SEME agir seul aurait sans doute un intérêt pour la science mais il serait très limité pour la commune. Plus il y aura de données apportées par les habitants, plus l’étude aura un sens et plus elle donnera lieu à des développements futurs. Ne perdons pas de vue qu’un Atlas de la Biodiversité Communale est avant tout une démarche nécessitant une forte participation citoyenne.
Tout le monde peut (doit) participer,